Réponse subjectiviste
Problème
Cette quête universelle ne semble pas avoir trouvé de véritable aboutissement. Pourquoi ?
Thèse à combattre
Nous avons tendance à penser que les désirs des uns ne sont pas les désirs des autres, que notre vision du bonheur varie d'un individu à l'autre.
Ainsi, le projet d'un chemin du bonheur universel semble utopique puisque c'est à chaque individu d'élaborer sa propre voie singulière.
Transition
Pourtant nos librairies regorgent d'ouvrages proposant des méthodes dites infaillibles pour accéder au bonheur. Et cette littérature se vend sans peine.
En un sens nous n'y croyons pas mais nous ne pouvons nous empêcher d'y succomber.
Critique et dépassement
Le recours au subjectivisme[1] est à bannir en philosophie.
Dire qu'un problème ne peut être résolu car il est subjectif tue la possibilité même du dialogue. C'est une attitude qui renvoie chacun face à lui-même.
Pour rester dans le cadre de la philosophie il convient de faire le pari qu'une solution commune est possible.
La réponse subjectiviste est un aveux de paresse intellectuelle.
Il nous faut donc réfléchir, analyser les concepts, le rapport que l'homme entretien avec le monde et avec ses propres affects.
Exemple : Contre-exemple
La question dont Aristote s'empare dans son texte aurait pu être évitée par un recours au subjectivisme.
Chaque individu poursuivant ses propres buts il n'y a pas de but commun, pas de fin que tous poursuivent nécessairement.
Une analyse rigoureuse a permis à Aristote de dépasser cette position et à sortir de l'impasse.