Distinguer n'est pas connaître

Ce mode de simplification est-il de l'ordre de l'inné ou de l'acquis ?

  • Une part d'inné car l'animal fonctionne ainsi et qu'il n'est pas doté de culture

    Le loup doit se nourrir, il lui est donc utile de distinguer les proies potentielles du reste des objets.

    La chèvre et le mouton étant tous deux également comestibles, ils existent en tant que proies à ses yeux.

    Il n'a donc pas besoin de les distinguer.

  • chez l'homme, on peut considérer que par l'éducation, nous apprenons à distinguer certains objets plutôt que d'autres, il y aurait donc également une part d'acquis. La suite des générations nous a appris à percevoir ainsi la réalité.

En quoi est-ce nécessaire ?

Nous ne remettons pas en cause cet héritage par habitude mais surtout parce qu'il est efficace.

Si je suis placé dans un monde parfaitement inconnu, je suis incapable d'agir.

De fait, dans des situations extraordinaires, nous avons tendance à rester prostré, par contre plus une situation nous est connue plus nous sommes à même d'y répondre de manière efficace.

Ainsi, pour vivre, nous avons besoin d'accéder à une vue simplifiée de la réalité.

Distinguer des être ou des choses est-ce accéder à leur singularité ?

Non, il s'agit de déterminer un trait plus ou moins superficiel qui permet la distinction, que ce trait soit essentiel ou non n'a pas d'importance.

Par exemple on peut distinguer la chèvre du mouton par les cornes sans pour autant s'intéresser à ce qui les différencie plus fondamentalement.