Le double dépassement de Husserl

La conscience n'existe que par les choses

La conscience ne se construit pas dans la solitude mais dans l'interaction avec autre chose qu'elle-même.

« Toute conscience est conscience de quelque chose ».

C'est ce que montre Hume dans son texte, la conscience n'existe pas prise isolément. Elle n'existe que dans son rapport avec une altérité.

Objection

Mais si c'est ma conscience qui constitue le sens de tout ce qui est alors autrui n'est qu'une représentation de ma conscience.

Nous ne sortons pas du solipsisme.

Autrui un objet singulier

Autrui n'est pourtant pas un objet comme un autre.

Husserl nous dit qu'il est comme moi constituant, c'est à dire que lui aussi peut donner sens.

Comment alors autrui m'est-il donné ?

Accès par analogie

Nous ne pouvons pas y accéder directement car il me faudrait habiter autrui

Bergson_Pierre-et-Paul.pdf [pdf]

C'est par analogie[1], selon Husserl, que nous accédons à autrui.

Le corps d'autrui est perçu directement comme conscience incarnée, il ne m'apparaît pas au terme d'un raisonnement (démonstration, déduction...) mais d'une intuition.