L'introduction

Premier paradoxe à propos du bonheur :

• Le bonheur passe par l'acquisition d'objets matériels ou spirituels qui procure du plaisir ou évite un déplaisir.

  Nous pourrions alors considérer qu'il convient d'adopter les normes et pensées de son temps pour éviter d'être marginalisé ce qui crée du déplaisir.

• Lier le bonheur à des éléments externes implique qu'il ne dépend pas uniquement de nous ; être heureux consiste essentiellement dans l'accord avec soi-même

  vivre avec son temps n'est pas alors un gage de bonheur, il convient au contraire de se déterminer soi-même et non de se soumettre à l'air du temps.

Second paradoxe à propos de la morale :

• Le bien et le mal sont définis par les normes sociales, l'homophobie dans la société qui est la nôtre est une faute morale.

  La valeur de l'action dépend du contexte dans lequel elle est réalisée, on ne peut pas mettre sur le même plan (moral et non légal) le meurtre puni par la loi et l'application de la peine capitale par un bourreau français en 1970.

• Qu'est-ce qu'une règle morale qui fluctue avec le temps ou les conditions externes de sa réalisation ? Une action est bonne ou mauvaise en soi et son caractère moral doit être indépendant de l'époque.

  L'homophobie n'est pas immorale parce qu'elle est réprouvée par l'époque mais parce qu'en tout temps et en tout lieu chacun doit être libre de déterminer ses orientations sexuelles sans être réprimé.