Transition
Faut-il pour autant condamner définitivement le désir ?
S'il est indéniable que le désir est lié à la souffrance n'existe-t-il pas des désirs ou des façons de désirer qui restent positives ?
Une telle démonstration pèche en terme d'efficacité.
Si nous reconnaissons sa valeur démonstrative elle peine à nous convaincre malgré tout.
Nous sentons bien que le désir possède une vertu qui jusque là est restée inaperçue.
De fait le dépressif se caractérise par une absence de désir, or ça ne fait pas de lui un être heureux.
L'absence de désir, pour le moins, n'est pas un gage de bonheur.
Pour autant le désir peut-il contribuer à nous rendre heureux ? et si oui de quelle manière ?
Nous allons donc tenter d'approfondir notre compréhension de la notion de désir.