La fin du désir
Introduction
Que cherchons- nous à travers le désir ?
l'objet visé ;
la suppression de la souffrance ;
le plaisir lié à sa réalisation ;
quelque chose qui se joue encore ailleurs.
Nous allons montrer que ces différents objectifs sont vains.
L'objet visé
La présence seule de l'objet n'est saisie que comme normalité (c'est également le propre de l'envie qui considère l'acquisition de l'objet comme un dû)
D'autre part nous restons d'éternels insatisfaits. L'objet à peine en notre possession nous nous détournons pour nous porter vers un nouvel objet
L'objet du désir est toujours fantasmé
L'objet par l'habitude perd son pouvoir attractif (l'habitude tue la conscience - Bergson)
La suppression de la souffrance
Nous avons vu que se focaliser sur la souffrance faisait régresser le désir en envie.
Le plaisir
La dynamique du désir : manque - effort - plaisir - manque - ...
Si nous visons le plaisir le problème se situe dans les deux premiers termes.
Il conviendrait de supprimer ces deux premières étapes qui constituent l'essentiel du désir pour ne conserver que le plaisir à l'état pur.
Satisfaire tous ses désirs
imaginons qu'il nous suffise de désirer pour obtenir (le génie de la lampe)
Nous supprimons donc le temps de réalisation du désir
nous supprimons la résistance du monde et d'autrui
Non seulement nous régressons alors vers l'envie mais encore nous passons à côté d'un élément que nous avons évoqué sans nous y attarder.