Conclusion
Il est dangereux de faire du design pour le design ou de demander à l’industrie de définir les objectifs de cette pratique.
Il convient de savoir quel rôle fondamental est dévolu au designer et être conscient de la dimension éthique de ce domaine.
L’objet n’est pas neutre, il induit un mode de perception singulier, Il détermine notre manière de vivre.
Il convient de revenir aux fondements du design et de sortir d’une vision qui nous enferme dans le simple consumérisme ou dans la recherche du résultat pratique qui annulent la dimension esthétique de l’action des individus.
« Je demande que soit plaisant, beau et généreux le cadre matériel de ma vie. C’est une exigence de taille, je m’en rends compte. Je n’en dirai qu’une chose : si l’on ne peut y répondre, si les sociétés civilisées ne sont pas toutes en mesure de garantir à l’ensemble de leur membres un environnement de cette qualité, je souhaite que le monde s’arrête ! C’est un désastre que l’homme ait jamais existé. »
W. Morris[1].