Conclusion

Il y a donc bien une valeur positive du travail entendu comme praxis qui a pour objectif de développer l'humanité en nous, de devenir meilleur.

Mais la poïesis qui consiste à créer des valeurs d'usages afin de satisfaire nos besoins reste en partie négative et semble indépassable.

Certes nous pouvons la limiter grâce à la collaboration et la mécanisation mais elle persiste nécessairement.

L'esclavage et la mécanisation ne sont pas absolument positives car elles développent d'autres formes de dépendances.

Nous devenons dépendants de ce qui produit à notre place, ce qui nous rend de fait moins libres.

  • la mécanisation crée de nouvelles possibilités,

  • l'habitude s'installant ces commodités se transforment progressivement en besoin,

  • nous devenons ainsi de plus en plus dépendant des machines dont nous sommes entourés.

Le jour ou nos machines ou esclaves refusent de travailler pour nous, pour une raison ou un autre, nous devenons incapables de nous débrouiller par nous même.