Position naïve

À la base de toute tentative d’élaborer une langue rationnelle universelle (la logique par exemple) se trouve la conviction que la langue, ma langue décrit justement une réalité qui m’est donnée.

Que ma langue a la capacité de dire le monde, que ce dernier se laisse pour ainsi dire capturer par les mots.

Non que le mot soit la chose, mais que le mot parvient à dire ce qu’est la chose.

Chaque langue est, pour celui qui la parle, qui y réside, la lumière qui permet aux choses de manifester leur essence[1].